Boutique au Kiyomizudera, Kyoto cliché personnel
Symboles shintoïstes, dans un temple bouddhique. Exemple de syncrétisme.
Le sanctuaire au renard de Tôkyô est tout particulièrement prisé par les commerçants ; la raison n'est pas difficile à comprendre.
Hokusai : le char des poèmes de la rivière Isuzu (1801) est un ouvrage illustrant une anthologie de poétique compilée par le poète Sandara-hôshi (1731- ). Il consiste en de sages portraits des cinquante auteurs, à côté d'une de leurs uvres impeccablement calligraphiée.
Sage ? Kyôka signifie " poésie folle ". La facture est classique, un waka de 31 syllabes (5+7+5+7+7), mais les sujets sont quotidiens. Le nom Isuzu, " 50 grelots " renvoie au bruit que fait l'eau dans le ruisseau d'un temple d'Ise, mais aussi aux cinquante poètes. Les poèmes sont à double sens et ne sont souvent pas mis en regard de leur auteur.
Un moine déguisé avec un masque de renard? Ou plutôt un renard déguisé en moine déguisé en renard (voir la queue qui dépasse du froc). Moine et renard n'ont pas bonne réputation. Mais pourquoi le poème parle t'il de petites filles dansant à la fête des morts?
Illustration de livre d'enfant, début XXème siècle. Procession nocturne de renards passant sous un Tori. Une image qui nous renvoie à Rêves de Kurosawa Akira.
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