Okumura Masanobu, Jizô participant au repiquage du riz.

Jizô, veille au salut des âmes dans l'au delà et sa compassion va tout spécialement vers les jeunes enfants. C'est pourquoi ses statues portent fréquemment une bavette offerte par une mère inquiète, ou des petites pierres pour l'aider à construire des empilements charitables de pierres dans l'au delà.

Jîzo est le plus compatissant et le plus sympathique des milliers de Kamis japonais.

 

 

 

 

Il en est d'autres que la piété populaire vénère : les sept dieux du bonheur. Ces divinités populaires mélangeant des influences shintoïstes, taoïste, ou bouddhistes chinoises et hindoue seraient apparues au XVIIème siècle, dans une peinture réalisée à la demande d'un bonze de la cour shogunale.

Ces dieux sont associés au navire-trésor (Takara bune) qu'on s'offre, en maquette ou en affiche. D'après une croyance populaire une image du navire sous l'oreiller le 1er janvier, un bon rêve et toute l'année sera prospère.

Une estampe appartenant à une série trouvée sur le site de l'université de Tokyo. J'ignore qui est le petit gamin à grosse tête, mais c'est un gentil qui secourt les victimes d'un tremblement de terre. Le responsable du séisme, selon les croyances populaires japonaises, c'est le poisson chat Namazu, qui porte le monde sur son dos, maîtrisé ici par Daikoku.

Assez bizarrement, les scientifiques ont découvert que les poissons chats étaient très sensibles aux signes avant coureurs des séismes, en particulier d'infimes variations du champ électrique et se montraient particulièrement agités, jusqu'à 24 heures avant un tremblement de terre (C.F. La recherche, Décembre 1977). D'autres animaux domestiques ou sauvages sont sensibles et les chinois ont même utilisé les modifications de leur comportement pour prédire les séismes.

 

RETOUR

© www.chez.com/cuisinejapon