Réaliser un Origami c'est, étymologiquement, plier (Oru) du papier (Kami). Avant d'ètre un divertissement raffiné, le pliage de papier eut des racines sacrées : le nom des dieux et celui du papier se prononcent de la même manière.

Cela traduit la vénération que les prêtres shintô portèrent au papier lors de son introduction depuis la Chine via la Corée, vers 550.

Le papier de mûrier japonais est immaculé, léger, facile à mettre en forme et à purifier par le feu.

Les aires sacrées sont entourées de Shimekawa, cordes de paille de riz d'où pendent des bandes de papier en forme d'éclair. Des bandes de papier identiques sont glissées dans la ceinture des Sumo. Des pliages de papier, Gohei, accrochés aux statues et aux poutres attestent de la présence des dieux.

 

 

 

Quant au simple éventail, son alternance de crêtes et de creux est symbolique du relief montagneux japonais. Tout d'abord réservé aux prêtres, puis symbole de pouvoir des généraux, c'est de nos jours un cadeau traditionnel : sa forme qui va en s'élargissant est symbole de prospérité.

 

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